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Condylomes Télécharger
Les condylomes, appelés aussi verrues génitales, font partie des maladies transmissibles sexuellement (MTS) les plus répandues. Ils sont causés par le virus du papillome humain (VPH).

Coqueluche Télécharger
La coqueluche est une infection fortement contagieuse des voies respiratoires. Elle est provoquée par une bactérie appelée Bordetella pertussis. La coqueluche est la maladie évitable par un vaccin qui est la plus fréquemment signalée au Canada. Compte tenu des risques graves qu’elle présente pour la santé des jeunes enfants, il est important de faire vacciner votre enfant conformément au calendrier de vaccination, à partir de l’âge de deux mois.

Creutzfeldt-Jakob (maladie de) Télécharger
MCJ est une affection neurologique rare, progressive et mortelle. Elle se déclare habituellement vers le milieu ou la fin de la vie adulte et entraîne une diminution rapide des capacités physiques et mentales.

E. coli O157:H7 (Maladie du hamburger) Télécharger
Si vous mangez du boeuf haché qui n’est pas assez cuit, vous pourriez être victime d’un empoisonnement alimentaire communément appelé maladie du hamburger. Une manipulation et une cuisson appropriées du boeuf haché cru peuvent vous aider à réduire les risques d’empoisonnement.

Ebola  

Questions et réponses tirées du site de l'OMS mise à jour août 2014

Maladie à virus Ebola: questions-réponses

1. Qu’est-ce que la maladie à virus Ebola?

La maladie à virus Ebola (auparavant appelée fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle, dont le taux de létalité peut atteindre 90%. Elle touche l’homme et les primates (singes, gorilles et chimpanzés).

Elle est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées, l’une dans un village près de la rivière Ebola en République démocratique du Congo et l’autre dans une zone isolée du Soudan. 

On ignore l’origine du virus Ebola mais, sur la base des données disponibles, on considère que les chauves-souris frugivores (Ptéropodidés) en sont les hôtes probables.

2. Comment l’être humain est-il infecté par le virus?

Lors de la flambée actuelle en Afrique de l’Ouest, la majorité des cas humains sont survenus à la suite d’une transmission d’une personne à l’autre.

L’infection se produit par contact direct (par la peau lésée ou les muqueuses) avec le sang, les liquides biologiques ou les sécrétions (selles, urines, salive ou sperme) des sujets infectés. C’est aussi le cas si la peau lésée ou les muqueuses d’un sujet sain entrent en contact avec des objets contaminés par les liquides infectieux d’un malade, comme des vêtements et du linge de lit souillés, ou des aiguilles usagées.

Plus d’une centaine d’agents de santé ont été exposés au virus Ebola lors des soins dispensés à des sujets infectés. Cela se produit s’ils ne portent pas un équipement de protection individuelle ou n’appliquent pas convenablement les mesures de lutte contre l’infection pour soigner ces patients. Il faut informer les soignants à tous les niveaux du système de santé – hôpitaux, dispensaires et postes de santé – de la nature de la maladie et du mode de transmission; ils doivent par ailleurs appliquer strictement les précautions recommandées de lutte contre l’infection.

L’OMS recommande aux familles et aux communautés de ne pas soigner à domicile les personnes qui présenteraient des symptômes de maladie à virus Ebola, mais de les conduire dans un hôpital ou un centre de traitement où les médecins et les infirmières sont qualifiés et équipés pour traiter les victimes du virus Ebola.

Si vous choisissez néanmoins de prendre soin d’un proche à domicile, l’OMS recommande vivement d’informer les responsables locaux de la santé publique, qui pourront vous dispenser une formation appropriée et vous fournir du matériel pour le traitement (gants et équipement de protection individuelle [EPI]), des instructions concernant la façon de retirer et d’éliminer l’EPI, et des informations sur les mesures à prendre pour éviter d’être contaminé vous-même et de transmettre la maladie à d’autres membres de la famille ou de la collectivité.

Il est arrivé que la maladie se transmette également lors de funérailles et des rites d’inhumation. Les cérémonies au cours desquelles les parents et amis du défunt ont des contacts directs avec la dépouille ont parfois joué un rôle dans la transmission. Les corps des personnes mortes de la maladie à virus Ebola doivent être manipulés en portant des vêtements et des gants assurant une bonne protection et inhumés immédiatement. L’OMS recommande que les dépouilles soient manipulées et inhumées par des professionnels formés à la prise en charge des cas, qui sont équipés pour le faire dans des conditions de sécurité.

L’être humain reste contagieux tant que le virus est présent dans son sang et ses sécrétions. Pour cette raison, les professionnels de santé surveillent étroitement les sujets infectés et les soumettent à des analyses de laboratoire pour s’assurer que le virus ne circule plus dans leur organisme avant de les laisser rentrer chez eux. Quand ils autorisent un patient à retourner chez lui, cela veut dire qu’il n’est plus contagieux et qu’il ne peut plus infecter d’autres personnes dans sa communauté. 

Après guérison de la maladie, les hommes peuvent néanmoins continuer à transmettre le virus par le sperme à leur partenaire pendant une période allant jusqu’à 7 semaines. Pour cette raison, il est important qu’ils évitent les rapports sexuels pendant au moins ces 7 semaines après la guérison ou qu’ils mettent des préservatifs au cours de cette période. 

Généralement, il faut qu’une personne ait été en contact avec un animal infecté pour pouvoir à son tour transmettre la maladie, qui se propage alors d’une personne à une autre.

3. Qui est le plus exposé au risque?

Lors d’une flambée, les personnes les plus exposées sont:

  • les agents de santé;
  • les membres de la famille ou toute autre personne ayant des contacts proches avec les sujets infectés;
  • les parents ou amis en contact direct avec le corps du défunt lors des rites d’inhumation; et

De nouvelles études sont nécessaires pour savoir si certains groupes, comme les sujets immunodéprimés ou ceux qui ont des maladies préexistantes, sont plus sensibles que d’autres à l’infection.

L’application de mesures de protection dans les dispensaires et les hôpitaux, lors des rassemblements locaux ou à domicile permet de limiter l’exposition au virus.

4. Quels sont les signes et symptômes typiques de l’infection?

L’apparition brutale de fièvre, une faiblesse intense, des douleurs musculaires, des céphalées et l’irritation de la gorge sont des signes et symptômes typiques. On observe ensuite des vomissements, une diarrhée, une éruption cutanée, des troubles de la fonction rénale et hépatique et, dans certains cas, des hémorragies internes et externes. 

Les analyses de laboratoire mettent en évidence une baisse de la numération des leucocytes et des plaquettes, et une élévation des enzymes hépatiques.

La période d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes, va de 2 à 21 jours. Le patient devient contagieux à partir du moment où des symptômes se manifestent. Il ne l’est pas pendant la période d’incubation. 

La maladie à virus Ebola ne peut être confirmée qu’au moyen d’analyses de laboratoire.

5. Quand faut-il consulter?

Une personne qui est allée dans une zone où l’on sait que la maladie à virus Ebola est présente ou qui a été en contact avec un cas avéré ou suspect et qui commence à avoir des symptômes doit consulter immédiatement. 

Tous les cas pour lesquels il y a une suspicion doivent être signalés sans délai à l’unité de santé la plus proche. La rapidité des soins médicaux est essentielle pour améliorer les chances de survie. Il est également important d’empêcher la propagation de la maladie et l’on appliquera immédiatement des mesures de lutte contre l’infection. 

6. Quel est le traitement?

Les malades gravement atteints ont besoin de soins intensifs de soutien. Ils sont souvent déshydratés et il faut leur administrer des liquides par voie intraveineuse ou des solutions contenant des électrolytes pour la réhydratation orale. Il n’y a pas actuellement de traitement spécifique.

Certains patients guérissent avec les soins médicaux adaptés à leur cas.

Pour aider à endiguer toute nouvelle propagation du virus, il faut isoler les cas suspects ou confirmés des autres patients et les agents de santé qui les soignent doivent appliquer strictement les précautions de lutte contre l’infection. 

7. Que puis-je faire? Peut-on éviter cette maladie?

À l’heure actuelle, il n’existe aucun médicament ou vaccin contre la maladie à virus Ebola mais plusieurs produits sont en cours de mise au point.

Moyens de prévention

Si les premiers cas de maladie à virus Ebola ont été contractés suite à la manipulation d’animaux ou de carcasses infectés, les cas secondaires surviennent par contact direct avec les liquides biologiques d’une personne malade, soit en raison d’une prise en charge non sécurisée soit en raison de pratiques funéraires à risque. Au cours de la présente flambée, la plupart des cas se sont propagés par transmission d’une personne à une autre. Plusieurs mesures peuvent être prises pour prévenir l’infection et limiter ou stopper la transmission.

  • Comprendre la nature de la maladie, comment elle se transmet et comment éviter qu’elle ne continue à se propager. (Pour de plus amples informations, se reporter aux questions précédentes).
  • Suivre les directives publiées par le ministère de la santé de votre pays.
  • Si vous pensez qu’une personne de votre entourage ou de votre communauté pourrait être atteinte de maladie à virus Ebola, encouragez-la et aidez-la à consulter un établissement de santé afin d’y recevoir un traitement approprié.
  • Si vous choisissez de prendre soin d’un malade à domicile, informez les responsables locaux de la santé publique, qui pourront vous dispenser une formation appropriée et vous fournir du matériel pour le traitement (gants et équipement de protection individuelle [EPI]), des instructions concernant les soins à dispenser au malade, les mesures à prendre pour vous protéger et la façon de retirer et d’éliminer l’EPI après usage. N.B.: L’OMS ne préconise pas de soigner les malades à domicile et recommande vivement de les conduire dans un hôpital ou un centre de traitement.
  • Lorsque l’on rend visite à des patients à l’hôpital ou que l’on soigne un malade chez soi, il est recommandé de se laver les mains à l’eau et au savon après avoir touché la personne, été en contact avec ses liquides biologiques ou touché les objets qui l’entourent.
  • Les corps des personnes décédées de la maladie à virus Ebola ne doivent être manipulés qu’en portant un équipement de protection approprié et doivent être enterrés immédiatement.

En outre, il convient d’éviter, dans la mesure du possible, les contacts avec les animaux infectés à haut risque (chauves-souris, singes ) des zones de forêt humide touchées. Si vous soupçonnez un animal d’être infecté, ne le touchez pas. Les produits animaux (sang et viande) doivent être bien cuits avant d’être consommés.

8. Qu’en est-il des agents de santé? Comment se protègent-ils du risque élevé inhérent aux soins dispensés aux malades?

Les agents de santé soignant des cas suspects ou confirmés sont plus exposés au risque d’infection que les autres groupes de la population. Au cours d’une flambée, plusieurs mesures importantes permettent de réduire ou de stopper la propagation du virus et de protéger des agents de santé et autres personnes dans les établissements de soins. Il s’agit des « précautions standard et autres précautions supplémentaires » qui sont des recommandations fondées sur des données factuelles dont on sait qu’elles permettent de prévenir la propagation des infections. Les questions-réponses suivantes décrivent ces précautions de manière détaillée.

Les cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola doivent-ils être séparés des autres patients?

L’isolement des malades chez qui la maladie à virus Ebola est suspectée ou confirmée seuls dans des chambres d’isolement est recommandé. Lorsqu’il n’est pas possible de le faire en chambre d’isolement, il est important de réserver des zones désignées à l’écart des autres patients pour les cas suspects et confirmés. Dans ces zones désignées, les cas suspects et confirmés devront également être séparés les uns des autres. L’accès à ces zones devra être restreint, l’équipement nécessaire étant consacré strictement aux zones de traitement de cas de maladie à virus Ebola suspects et confirmés, et le personnel clinique et non clinique devra être assigné exclusivement aux salles d’isolement et aux zones désignées.

Les visiteurs sont-ils autorisés dans les zones où sont hospitalisés des cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola?

Il est préférable d’interdire l’accès des visiteurs aux malades infectés par le virus Ebola. Si cela n’est pas possible, l’accès devra être réservé uniquement aux personnes dont la présence est nécessaire pour le bien être du patient ou les soins, par exemple le parent d’un enfant.

L’équipement de protection est-il nécessaire lorsque l’on prodigue des soins à ces patients?

  • Outre les précautions standard pour les soins de santé, les agents de santé doivent appliquer strictement les mesures recommandées de lutte contre l’infection pour éviter d’être exposés à du sang ou des liquides infectés, ou des environnements ou objets contaminés – tels que le linge souillé ou les aiguilles utilisées pour le patient.
  • Tous les visiteurs et les agents de santé devront utiliser rigoureusement ce que l’on appelle l’équipement de protection individuelle (EPI). L’EPI doit comprendre au moins: des gants, une blouse imperméable, des bottes/chaussures fermées recouvertes de guêtres, un masque et une protection oculaire contre les éclaboussures (lunettes ou protection faciale).

L’hygiène des mains est-elle importante?

L’hygiène des mains est indispensable et doit être pratiquée:

  • avant de revêtir les gants et l’EPI à l’entrée dans une salle/zone d’isolement;
  • avant de pratiquer tout acte propre ou aseptique sur un patient;
  • après tout risque d’exposition ou toute exposition effective au sang ou aux liquides biologiques d’un patient;
  • après avoir touché (même potentiellement) des surfaces, objets ou matériel contaminés dans l’environnement du patient; et
  • après avoir retiré l’EPI au moment de quitter la zone d’isolement.

Il est important de noter que le non-respect de l’hygiène des mains après le retrait de l’EPI réduit ou annule les avantages procurés par le port de l’EPI.

Pour l’hygiène des mains, on peut utiliser soit une solution hydroalcoolique soit de l’eau et du savon, en appliquant la technique correcte recommandée par l’OMS. Il est important de toujours se laver les mains à l’eau et au savon lorsque celles-ci sont visiblement sales. Les solutions hydroalcooliques devraient être disponibles à tous les points de soins (à l’entrée et à l’intérieur des salles et zones d’isolement); l’eau courante, le savon et des serviettes à usage unique devraient également toujours être à disposition.

Quelles sont les autres précautions nécessaires dans les établissements de santé?

Les autres précautions clés sont la sécurité des injections et des ponctions veineuses, et notamment la sécurité de gestion des objets piquants ou tranchants, le nettoyage régulier et rigoureux de l’environnement, la décontamination des surfaces et du matériel, et la gestion du linge souillé et des déchets.

En outre, il est important de veiller à la sécurité du traitement des échantillons de laboratoire provenant de cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola, et à la sécurité de la manipulation des dépouilles ou restes humains pour autopsie et préparation à l’enterrement. Tous les agents de santé et autres professionnels chargés de ces tâches concernant des cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola devront porter l’équipement de protection individuelle approprié et appliquer les précautions et procédures recommandées par l’OMS. 

9. Qu’en est-il des rumeurs faisant état d’aliments pouvant prévenir ou traiter l’infection?

L’OMS recommande fortement de ne chercher des conseils crédibles sur la maladie à virus Ebola qu’auprès des autorités de la santé publique compétentes. 

Alors qu’il n’existe aucun médicament spécifique, le meilleur traitement reste les soins intensifs de soutien dispensés à l’hôpital par des agents de santé appliquant strictement les procédures de lutte contre l’infection. Les mesures de protection recommandées permettent de combattre la maladie. 

10. Comment l’OMS protège-t-elle la santé au cours des flambées?

L’OMS donne des conseils techniques aux pays et aux communautés pour se préparer et réagir aux flambées de maladie à virus Ebola.

Elle mène les actions suivantes:

  • surveillance de la maladie et échanges d’informations entre les régions pour déceler les flambées;
  • assistance technique pour enquêter sur les menaces sanitaires quand elles se produisent et les endiguer, avec par exemple une aide sur le terrain pour repérer les malades et suivre l’évolution de la maladie;
  • avis sur les options pour la prévention et le traitement;
  • déploiement d’experts et distribution de fournitures (comme les équipements de protection individuelle pour les agents de santé) lorsque le pays en fait la demande<
  • communications pour faire connaître la nature de la maladie et sensibiliser aux mesures de protection de la santé destinées à endiguer la transmission du virus;
  • activation des réseaux régionaux et mondiaux d’experts pour fournir, sur demande, une assistance et atténuer les effets potentiels sur la santé publique internationale ainsi que les perturbations dans le secteur des voyages et celui du commerce.

11. Pourquoi observe-t-on des hausses et des baisses du nombre des cas notifiés par les autorités sanitaires au cours d’une flambée?

Lors d’une flambée de maladie à virus Ebola, les autorités de santé publique du pays concerné notifient le nombre des cas et des décès. Ces chiffres peuvent changer tous les jours. On retrouve dans le nombre de cas à la fois les cas suspects et les cas confirmés en laboratoire. Ces deux chiffres sont communiqués parfois ensemble, parfois séparément. Il en résulte qu’ils peuvent changer par passage d’une catégorie de cas à l’autre.

L’analyse des données sur les cas dans le temps, avec des données supplémentaires, est en général plus utile pour évaluer la situation de la santé publique et déterminer l’action appropriée. 

12. Peut-on voyager sans danger au cours d’une flambée? Quel est l’avis de l’OMS à ce sujet?

Au cours d’une flambée, l’OMS examine régulièrement la situation de la santé publique et recommande, si nécessaire, des restrictions aux voyages et aux échanges commerciaux, qu’elle demande aux autorités nationales d’appliquer. L’OMS revoit actuellement ses recommandations concernant les voyages et devrait publier des conseils au cours des prochains jours.

S’ils doivent toujours rester vigilants s’agissant de leur santé et de celle de leurs proches, le risque infectieux est très faible pour les voyageurs, la transmission interhumaine résultant de contacts directs avec les liquides biologiques ou les sécrétions d’un patient infecté.

Y a-t-il un risque à voyager avec des personnes atteintes de maladie à virus Ebola?

Comme pour toute maladie ou affection, il est toujours possible qu’une personne ayant été exposée au virus Ebola choisisse de voyager. Si la personne ne présente pas de symptômes (voir question 4), elle ne peut pas transmettre la maladie à ceux qui l’entourent. Si elle présente des symptômes, elle doit demander immédiatement un avis médical dès les premiers signes de maladie. Cela suppose qu’elle informe l’équipage de l’aéronef ou du navire, ou à l’arrivée à destination, qu’elle consulte immédiatement. Les voyageurs présentant les premiers symptômes de maladie à virus Ebola devront être isolés pour éviter toute transmission. Bien que le risque pour les autres voyageurs dans une telle situation soit très faible, la recherche des contacts est recommandée dans ces cas-là.

Y a-t-il des risques à se rendre en Afrique de l’Ouest pour affaires ou pour rendre visite à de la famille ou à des amis?

Le risque pour un touriste ou un homme ou une femme d’affaires d’être infecté par le virus Ebola au cours d’une visite dans les zones touchées et de contracter la maladie à son retour est extrêmement faible, même si cette visite suppose un voyage dans les zones où des cas primaires ont été signalés. La transmission nécessite un contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou les liquides biologiques de la personne ou de l’animal infecté, vivant ou mort, autant d’expositions peu probables pour le voyageur lambda. En tout état de cause, il est recommandé aux touristes d’éviter de tels contacts.

Si vous rendez visite à de la famille ou à des amis dans les zones touchées, le risque est également faible, sauf si vous avez des contacts physiques directs avec une personne malade ou décédée. Si c’est le cas, il est important de le déclarer aux autorités de santé publique et de se soumettre à une recherche des contacts. La recherche des contacts permet de confirmer que vous n’avez pas été exposé à la maladie à virus Ebola et à prévenir toute nouvelle propagation de la maladie grâce à un suivi.

Recommandations de l'OMS pour les voyageurs

  • Ils doivent éviter tout contact avec des patients infectés.
  • Les personnels de santé qui se rendent dans les régions touchées doivent suivre strictement les recommandations de l'OMS concernant la lutte contre l'infection.
  • Toute personne ayant séjourné dans des zones où des cas ont été récemment notifiés doit connaître les symptômes de l’infection et consulter un médecin dès l’apparition du premier signe de maladie.
  • Il est conseillé aux médecins soignant des voyageurs de retour de zones affectées et présentant des symptômes compatibles d’envisager la possibilité d’une maladie à virus Ebola. 

Pour de plus amples informations sur les voyages, veuillez-vous reporter à: Évaluation des risques pendant les voyages et le transport: recommandations à l’intention des autorités de santé publique et du secteur du transport.

 
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Dernière mise à jour:

12 août 2014 14:16 CEST


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